Hélène Cadou, nació en Mesquer (Loira Atlántico), FRANCIA en 1922, escribió una importante obra poética (Precio Verlaine 1990).
PUBLICACIONES:
Publications[modifier]
Trois poèmes, P.A. Benoît, 1949
Le bonheur du jour, Seghers, 1956
Cantate des nuits intérieures, Seghers, 1958
Les pèlerins chercheurs de trèfle, Rougerie, 1977
Le Jour donne le signal, Les Cahiers du Val Saint-Père, Caen, 1981
En ce visage, l'avenir, J. Brémond, 1977 (réed. 1984)
Miroirs sans mémoire, Rougerie, 1979
Le jour donne le signal, Le Pavé, 1981
Une ville pour le vent qui passe, Rougerie, 1981
Longues pluies d'Occident, Rougerie, 1983
L'Innominée, J. Brémond, 1983
Poèmes du temps retrouvé, Rougerie, 1985
Demeures, Rougerie, 1989
Mise à jour, Librairie Bleue, 1989
L'instant du givre, R. Bonargent, Châteauroux, 1993
Retour à l'été, Maison de Poésie / Éditions Serpenoise / Presses Universitaires de Nancy, 1993
La mémoire de l'eau, Rougerie, 1993
Le pays blanc d'Hélène Cadou, avec des photographies de Christian Renaut, Jean-Marie Pierre, 1996
Le livre perdu, Rougerie, 1997
C'était hier et c'est demain, Préface de Philippe Delerm, Éditions du Rocher, 2000
De la poussière et de la grâce, Rougerie, 2000
Si nous allions vers les plages, Rougerie, 2003
Une vie entière : René Guy Cadou, la mort, la poésie, Editions du Rocher, 2003
Le Prince des lisières, Rougerie, 2007
Le Bonheur du jour, suivi de Cantate des nuits intérieures, réédition de ses premiers recueils, préface de Jean Rouaud. Éditions Bruno Doucey, 2012.
Ahora que no encuentro ya más tu rostro
Ahora que no encuentro ya más tu rostro
A la deriva tras el espesor de los días
Y ahora que ya tu voz me llega tan queda
Que no sé ya escuchar tu canto
Será acaso preciso olvidar tu imagen
Perderme sin ti en otra noche
Para que al fondo de la sombra y la zozobra
Nazca la primavera que nos está prometida.
Has vuelto a mí esta mañana
El sol irrumpiendo en la casa
Si supiera yo retenerlo
En la vasija de un bello día
Quizá vendrías tú a veces
A hacer pausa en mitad de tu noche
Y dormir de nuevo conmigo
En el ámbar de sus hilos.
Había tanto silencio
Tanta presencia en esta alcoba
Tanta luz lucía
En nuestros labios la misma sonrisa
Que cuando Ella vino hacia ti
Ella tenía rostro de primavera.
Sé que tú me inventaste
Que yo nací de tu mirada
Tú que dabas luz a los árboles
Pero desde que me dejaste
Por un sueño que te devora
Me esfuerzo por volver a darte
En el nido tembloroso de mis manos
Un atisbo de día cuya dulzura baste
Para obligarte a volver a la vida.
© Traducción: Índigo
Déjà je ne trouve plus ton visage, Hélène Cadou
Dejà je ne trouve plus ton visage
Qui dérive sous l'epaisseur des jours
Et déjà ta voix m'arrive si basse
Que je ne sais plus écouter ton chant
Me faudra-t-il oublier ton image
Me perdre sans toi dans une autre nuit
Pour qu'au fond de l'ombre et de la souffrance
Naisse le printemps qui nous est promis.
Tu m'es revenu ce matin
Le soleil est sur la maison
Si je savais le retenir
Dans la corbeille d'un beau jour
Peut-être viendrais-tu parfois
Faire halte au milieu de ta nuit
Et dormir encore avec moi
Dans la paille de ses rayons.
Il y avait tant de silence
Tant de présence dans cette chambre
Toutes les lampes
Sur nos lèvres le même sourire
Que lorsqu'Elle est venue vers toi
Elle avait le visage du printemps.
Je sais que tu m'as inventée
Que je suis née de ton regard
Toi qui donnais lumière aux arbres
Mais depuis que tu m'as quittée
Pour un sommeil que te dévore
Je m'applique à te redonner
Dans le nid tremblant de mes mains
Une part de jour assez douce
Pour t'obliger à vivre encore.
© Hélène Cadou, poema extraído del libro Le bonheur du jour, suivi
de Cantate des nuis intérieures, Éditions Bruno Doucey, 2012
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[CUANDO NIÑA]
Cuando niña
Temía que el pozo
Abierto en lo hondo del jardín
Fuera un ojo abierto
Hacia el fondo de la tierra
Una mirada
Que permitiera ver
La noche de los tiempos
Y rechazaba el antojo
De tomarlo como espejo
Tal era el miedo a que mi cara
En él se perdiera
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